Capuchons de jeune fille (nasaq)
Par temps froid, ce genre de capuchon était revêtu par les enfants qui étaient emmitouflés dans la poche dorsale du manteau de leur mère ou qui portaient des combinaisons (atajuq) sans capuchon.
Les deux modèles étaient destinés aux fillettes. Les capuchons pour garçonnets étaient moins décorés et les franges étaient plus courtes. On trouve sur les côtés une décoration principalement composée de bandes de peau de caribou blanche et noire adjacentes, une caractéristique des vêtements féminins des habitantes d’Igloolik.
Les franges, nigjait, qui décoraient le capuchon permettaient de couper le vent et de garder la nuque des enfants au chaud. Sur le modèle de capuchon sans franges, la base s’insérait dans l’encolure du vêtement. Les capuchons s’attachaient sous le menton de l’enfant à l’aide d’un cordon.
De nos jours, les enfants portent parfois des capuchons amovibles faits de matières synthétiques ou de fourrure de lièvre, mais pas de fourrure de caribou.