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Ceinture (ungiqsaq)

Cette ceinture (ungiqsaq) est fabriquée à partir de tendons de pattes arrière de caribou, soigneusement tressés. Elle est agrémentée d’une boucle (saniruq) en ivoire représentant une tête d’ours ou de phoque. Cette ceinture avait plusieurs usages. En plus de maintenir les pantalons, elle pouvait servir à tendre et à attacher des objets au traîneau, à enfiler des poissons par leurs ouïes et à réparer les mailles d’un filet de pêche.

La confection d’une ceinture était principalement l’œuvre des femmes. Celles-ci devaient tremper les tendons dans l’eau pour les blanchir, puis les ramollir en les mâchant avant de les tresser. Il importait de ne pas ramollir l’extrémité de la ceinture, car sa rigidité facilitait son enfilage.

De nos jours, les hommes préfèrent généralement utiliser des ceintures préfabriquées.

 

Galerie photos

Ceinture de tendons tressés avec une boucle en matière osseuse blanche sculptée en forme de tête d’animal à une extrémité, et un bout de tendon rigide à l’autre.

Ceinture (ungiqsaq)

Capsule audio

Écoutez Krystal Aqatsiaq parler de cette ceinture

Kristal Aqatsiaq: J'ai vu un objet similaire pour la première fois récemment, j'ai oublié son nom.

On dit que c'était utilisé pour les pantalons et, d'après ce que j'ai entendu,

c'était aussi utilisé de différentes manières, comme pour réparer des choses,

comme par exemple une déchirure dans les filets lorsqu'ils s'occupaient de ces derniers.

Je n’entends plus parler de son utilisation aujourd'hui

et je ne l'ai jamais vu utilisé jusqu'à présent. S’il venait à être réutilisé,

j'aimerais cela parce que c'est utile à bien des égards. Aujourd’hui, pour les pantalons,

on utilise des ceintures achetées en magasin.