Vestes d’homme (atigi)
Ces deux vestes en peau de caribou étaient portées la fourrure tournée vers l’intérieur et la couche hypodermique vers l’extérieur. Servant de couche intermédiaire, la veste nommée atigi était revêtue toute l’année par les hommes. En été, elle était portée seule tandis qu’en hiver, elle était recouverte du qulittaq, un manteau porté le poil tourné vers l’extérieur. La longue fourrure blanche servant d’isolant au niveau des manches provient du cou du caribou. Les franges ornant le bas des vestes permettaient de se protéger du vent.
Qiqpaujaatuq atigi
Cette veste était particulièrement adaptée aux chasseurs en raison de ses fentes qui descendaient jusqu’à mi-hanche, facilitant ainsi leurs mouvements. Cette particularité donne le nom à cette veste, Qiqpaujaatuq atigi, qui signifie « atigi dont les côtés sont coupés ».
Akutuinnaq atigi
Cette veste offrait une meilleure isolation, car elle laissait passer moins d’air sur les côtés. C’était un choix approprié pour les hommes menant un mode de vie moins actif. Le pan arrière carré du manteau, akuq, donne le nom à ce modèle particulier d’atigi.
Selon des aînés et des chasseurs, ces vestes ne sont plus portées aujourd’hui dans la région d’Igloolik. Elles ont été remplacées par des couches intermédiaires en tissu synthétique. Les personnes interrogées disent toutefois que l’atigi de caribou est idéal pour la chasse, car il permet une meilleure régulation de la température corporelle comparativement aux vestes isolées contemporaines.