Équipement pour la chasse au phoque
Cet ensemble était utilisé pour la chasse aux phoques pratiquée autour de l’aglu, leur trou de respiration dans la glace.
Outil
Passant de longues heures au bord de l’aglu, le chasseur utilisait l’outil composé de deux pièces d’andouiller reliées par une lanière de cuir. Les bouts les plus pointus des pièces d’andouiller étaient enfoncés verticalement dans la neige et les autres extrémités, légèrement creuses, supportaient le harpon. La lanière de cuir pouvait être utilisée pour traîner le gibier chassé ou le faire tirer par l’attelage de chiens. Les aînés interrogés ne s’accordent toutefois pas sur l’usage de cet outil, car il n’est plus utilisé depuis des générations.
Trousse
La trousse en peau de caribou comprend trois épingles en ivoire et une aiguille en os servant à refermer les blessures du gibier afin de conserver son sang jusqu’au retour au camp. Pendant la saison hivernale, on utilisait les épingles (putuqikuti au singulier) pour refermer la plaie du gibier et celles-ci gelaient en place. En été, l’aiguille (miqquti) servait à suturer les blessures des phoques à l’aide d’un fil en tendon. Aujourd’hui, les chasseurs d’Igloolik ont généralement l’habitude de dépecer les phoques sur place après leur capture. On ne conserve plus le sang pour sa consommation.